Bovins de boucherie Prix stables
Le mois de juin est traditionnellement sous tension, avec la fermeture progressive des cantines. Le budget des ménages est également mis à l’épreuve des vacances, ainsi que d’éventuels achats en période de soldes.
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Les viandes hachées fraîches et les produits élaborés sont les seules gammes de produits plébiscitées par les consommateurs. Les pièces à cuisson lente sont nettement moins demandées avec l’arrivée des beaux jours et de la chaleur. Les morceaux à griller sont réservés pour les weekends ce qui limite les ventes.
En races allaitantes, les tarifs sont stables pour les viandes haut de gamme (blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises), avec une bonne adéquation entre l’offre et la demande.
Le commerce reste assez régulier pour les réformes allaitantes de second choix, avec des tarifs stables par rapport à la semaine passée. En vaches charolaises classées R, les tarifs varient de 3,50 € à 3,58 €/kg pour les animaux R– âgés et légers, et de 3,60 € à 3,75 € pour les vaches correctement finies. Les meilleurs animaux dépassent difficilement 3,80 €/kg.
En réformes laitières, le prix des prim’holsteins classées O +/P– se stabilisent à 2,95 €/kg dans le Grand Ouest. La majorité des vaches classées P=3 se négocient entre 2,75 € et 2,90 €/kg, en fonction du poids.
Les réformes normandes et les montbéliardes classées O+/R– se maintiennent dans une fourchette de prix allant de 3,20 € à 3,40 €/kg. Les animaux de moindre conformation s’échangent entre 2,70 € à 2,90 €/kg, voire 2,40 €/kg pour les animaux les moins finis.
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